Audit semaine de 4 jours sur le #GHBS
Depuis plusieurs mois, le syndicat SUD souhaite initier un travail auprès de la direction sur la semaine de 4 jours. Nous avons échangé avec nos collègues de l’AP-HP qui mènent une expérience dans 40 services, afin de permettre aux équipes de choisir l’organisation horaire qui leur convient le mieux et être plus autonomes dans la définition de leur planning mais également de stabiliser ces derniers en créant par exemple une cartographie des équipes de remplacement, en proposant des contrats adaptés au demande des agents (contrat de 1 mois / 2mois / 3mois…) et tout ceci pour mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle.
Nous vous proposons de remplir un questionnaire afin de connaitre et faire remonter vos avis lors d’une instance officielle sur le sujet. Nous souhaiterions que dans le cadre de la Qualité de Vie au Travail, le GHBS se saisisse de l’expérimentation de l’AP-HP pour proposer un projet similaire pour les équipes volontaires.
Nous remercions les collègues du syndicat Sud de l’AP-HP pour leur aide.
Nous vous remercions de prendre quelques instants pour participer à cet audit.
1 Mai payé double #GHBS
Janvier 2023 : le ministère de la santé s’engage à ce que cette décision soit tout de même appliquée à l’ensemble des établissements hospitaliers. |
Un article L.621-9 a été instauré dans le Code Général de la Fonction Publique qui précise que le 1er mai est jour férié et chômé pour les agents publics, dans les conditions fixées aux articles L. 3133-4 et L. 3133-6 du code du travail. |
L’article L3133-6 du Code du travail précise que, dans les établissements et services qui, en raison de la nature de leur activité, ne peuvent interrompre le travail, les salariés occupés le 1er mai ont droit, en plus du salaire correspondant au travail accompli à une indemnité égale au montant de ce salaire, à la charge de l’employeur. |
Donc, payé double ! |
Décembre 2022 : Abrogation de l’article L.621-9 du CGFP qui prévoyait un doublement de la rémunération des agents travaillant le 1er mai.
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La Direction du GHBS accepte de payer double les agents qui ont travailler le 1er mai en 2022.
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La Direction refuse de payer double les agents qui travailleront le 1er mai 2023
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Prime de service égalitaire 2023 au #GHBS
petit rappel pour replacer l'histoire de la prime de service au #GHBS dans son contexte : Prime de service égalitaire 2023 |
Prime de service : modalités de calcul et règles d’abattement (CTE du 13 décembre 2022, question SUD)
Depuis 2011, la prime de service est d’environ 2297 € brut pour un 100% soit environ 1920 € net, sans arrêt de travail.
La fusion avec le CH. Quimperlé en 2018 a donné lieu à une compensation financière pour le personnel d’encadrement s’étalent sur une période de 3 ans. Finalement, ce protocole se termine en 2022… et donc, 2023 est « normalement » la première année sans compensation.
Le montant de la prime de service correspond à 7,5% de la masse salariale.
La question est simple : avec une augmentation significative du nombre de personnel depuis la fusion et des revalorisation catégorielles, pourquoi ce montant n’a pas évolué à la hausse ? Nous demandons à la DRH une information claire concernant les modes de calculs et d’abattements ainsi que la révision du protocole d’accord sur la prime.
12ème grève contre la réforme des retraites
Toujours nombreuses et nombreux, déterminé.e.s à gagner le retrait
L’intersyndicale, porteuse de revendications claires : pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations, a été reçue hier par la Première ministre. La demande réitérée de retrait de la réforme s’est heurtée à un refus net de l’exécutif.
Pour l’intersyndicale, il s’agit là d’un déni et d’un mépris total du rejet massif porté par toutes nos organisations, par les travailleurs et travailleuses et par l’opinion publique. Pourtant, cette opposition largement majoritaire s’exprime dans le pays, depuis le 19 janvier, avec déjà 11 puissantes mobilisations à l’appel de toutes les organisations syndicales et de jeunesse, mais aussi au travers des actions et des grèves.
Aujourd’hui encore, ce sont près de 2 millions de travailleurs et travailleuses, jeunes et retraité.e.s. qui se sont mobilisé.e.s dans le calme et la détermination pour dénoncer cette réforme injustifiée, les régimes de retraite n’étant pas « au bord de la faillite » comme le prétend le gouvernement. Le contexte est inédit. Dans ce climat de fortes tensions que l’on peut qualifier de grave crise démocratique et sociale, l’exécutif s’arc-boute et porte seul la responsabilité d’une situation explosive dans l’ensemble du pays.
Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les travailleurs et travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution. L’intersyndicale a soumis au Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision le 14 avril, des argumentaires considérant que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution.
L’intersyndicale appelle à une journée de mobilisations et de grève le 13 avril et soutient toutes les actions et initiatives intersyndicales de mobilisations, y compris le 14 avril, pour gagner le retrait de cette réforme.
Grève du 06 avril #Lorient
À l’appel de l’intersyndicale ce sont plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, jeunes et retraités qui se sont mis en grève et ont manifesté. Le monde du travail s’est une nouvelle fois mobilisé dans toute la France de façon massive et déterminée, pour le retrait de la réforme des retraites. La jeunesse a encore une fois été très présente dans les mobilisations.
Après deux mois d’un mouvement social exemplaire et inédit depuis 50 ans, très largement soutenu par la population, et un parcours parlementaire chaotique, l'absence de réponse de l'exécutif conduit à une situation de tensions dans le pays qui nous inquiète très fortement.
En ne répondant pas à la demande de retrait, en usant du 49.3, l’exécutif a fait le choix d’accentuer la crise démocratique et sociale. Pourtant, dès le début, les organisations syndicales et de jeunesse avaient prévenu l’exécutif du risque d’explosion sociale que pouvait provoquer cette réforme injuste, injustifiée et brutale.
Le gouvernement a la responsabilité de garantir la sécurité et le respect du droit de grève et de manifester. Alors que le calme a toujours caractérisé le mouvement, l’intersyndicale déplore le nombre de blessés.
Depuis des semaines, nos organisations ont fait preuve d’une grande responsabilité. Aujourd’hui encore, nous demandons au gouvernement de prendre la sienne.
L’intersyndicale soutient les mobilisations, manifestations, les actions intersyndicales et grèves qui perdurent depuis janvier. Elle appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraité.es à continuer de se mobiliser.
Jeudi 6 avril - Grève et manifestations
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À Lorient, des manifestants blessés et choqués après les violences du 23 mars
À Lorient, des manifestants blessés et choqués après les violences du 23 mars
lien vers l 'article du journal
Le rassemblement du 23 mars, au cours duquel le commissariat de Lorient a été attaqué, a fait des blessés chez les forces de l’ordre, mais aussi parmi les manifestants. L’un d’eux a fait un signalement à l’IGPN, une autre a porté plainte à la gendarmerie.
Des manifestations à Lorient, Marie en a fait des dizaines. Mais à 69 ans, elle n’en avait jamais connu une comme celle du 23 mars contre la réforme des retraites avec le commissariat visé par un incendie et attaqué à coups de pierres (*), des violences inédites dénoncées par les autorités et même des organisateurs de la manifestation. Quatre jours plus tard, la sexagénaire est toujours sous le choc et, avec sa fille Nolwenn, elle souhaite souligner la nervosité de la police ce jour-là. « D’habitude, c’est calme. Là, tout le cortège n’était pas encore arrivé dans le centre qu’il y avait déjà de la lacrymo. On n’a pas compris », confie Nolwenn. Peu après 13 h, alors que les forces de l’ordre tentent de faire évacuer le quai de Rohan, Marie est prise dans un mouvement de foule et se blesse au bras.
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Si vous avez été blessé lors de la manifestation à Lorient le 23 mars 23 merci de nous contacter urgent |
Il est un peu plus de 13 h 15, Marie, 69 ans, est prise en charge par les sapeurs-pompiers, mais les incidents se poursuivent à quelques mètres de là. Quelques insta)nts plus tard, la police charge à nouveau. (Photo d’archives Le Télégramme/Hélène Musca) |
Syndicat sud santé sociaux 56 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. tel:02 97 06 98 73 |
Des manifestants mettent en place un cordon de sécurité pour la protéger et les sapeurs-pompiers lui portent secours. Mais la lacrymo continue de pleuvoir. « Un pompier s’est énervé et a demandé aux policiers d’arrêter le temps de la soigner. Ça n’a rien changé », enrage Nolwenn. Sa mère est finalement transportée à l’hôpital où elle est opérée d’une fracture de l’humérus. Quatre jours plus tard, les deux femmes se disent « écœurées et en colère ».
Une quinquagénaire blessée au visage
Emmanuelle et Ilona Esnault sont dans le même état d’esprit. La mère et la fille affirment avoir été victimes de violences policières. « C’était la première manif de notre vie. On n’était pas là pour casser », souffle Ilona. Pourtant, elle décrit une charge violente des forces de l’ordre. « On était en train de partir tranquillement quand on a reçu des coups de matraque par-derrière », poursuit la jeune femme, touchée aux fesses. Sa mère, âgée de 52 ans, est blessée au dos et à la tête.
Des manifestants la mettent à l’abri. Ilona, elle, voit rouge et retourne au contact des policiers. « Quand j’ai vu ma mère avec le visage en sang, j’ai vrillé. Je les ai insultés. Ils m’ont gazée. » Emmanuelle est soignée par les pompiers déjà présents sur place. Puis sa fille la conduit à l’hôpital où une interruption totale de travail de trois jours lui est délivrée. Selon Emmanuelle, une assistante maternelle qui n’a pas vraiment le profil d’une casseuse, l’usage de la force à son égard n’était pas légitime. Samedi, la quinquagénaire a déposé plainte à la gendarmerie de Port-Louis.
« J’ai tout de suite senti que c’était cassé »
Alexandre Tamic a tenté d’en faire autant au commissariat. En vain. Alors, il a fait un signalement à l’IGPN, la police des polices. Jeudi 23 mars, le jeune homme de 26 ans a été blessé bien avant les deux mères de famille. « Le commissariat n’avait pas encore été attaqué. J’ai poussé une poubelle vers les policiers. J’allais faire pareil avec une deuxième quand j’ai senti un impact violent au niveau de mon bras. » Alexandre affirme avoir reçu un tir de lanceur de balles de défense (LBD). « Je me suis écroulé et j’ai tout de suite senti que c’était cassé. J’étais désorienté. » Aux urgences, on lui diagnostique une fracture de l’avant-bras gauche. Il s’en sort avec six semaines d’immobilisation.
À ses yeux, son geste avec la poubelle ne méritait pas une telle réponse. « J’aurais pu prendre le tir dans la tête alors qu’il n’y avait pas de danger immédiat pour eux. Une lacrymo aurait suffi. » Alexandre dit ne pas voir de haine envers la police. « Je suis en colère contre le policier qui m’a fait ça. Et le manque de moyens et de formations qu’on leur donne ».
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