QUESTIONS SUD POUR LA F3SCT COMMUNE DU 25 FÉVRIER 2025
1.) Suite au nouveau dimensionnement de l'équipe de bio-nettoyage de l'Hôpital du Scorff, nous demandons à la cadre du service de présenter les ajustements apportés. Cette présentation devra inclure :
○ Un point sur les organisations en mode dégradé ;
○ Une analyse des arrêts maladie et des accidents de service enregistrés depuis la mise en place de la nouvelle organisation est nécessaire, notamment à la suite de nos inquiétudes exprimées en lien avec les réponses par mail de la responsable précisant : "Suite à un absentéisme important au bio-nettoyage..." ;
○ Une synthèse des demandes éventuelles de changement de service ;
○ Un retour sur les difficultés rencontrées dans la réorganisation des équipes depuis le 12 janvier ;
○ Les demandes de formation des agents en lien avec des projets de départ ;
○ Un bilan concernant la situation des agents contractuels.
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Le niveau de tension est monté d’un cran au Groupe hospitalier Bretagne Sud, à Lorient, après le courrier du député Jean-Michel Jacques à la ministre de la Santé. Les parlementaires demandent un cap clair à la direction, qui reste silencieuse.
« Annonces orales anxiogènes », « rétropédalages récurrents », « gestion opaque ». Le député Jean-Michel Jacques n’a pas fait dans la langue de bois en écrivant à la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, au sujet du Groupe hospitalier Bretagne Sud. « Quand il faut, il faut. Quand on n’a pas de réponses, on prend le ton adapté », commente-t-il aujourd’hui.
"Soutien aux personnels du #GHBS


Après avoir pris connaissance du courrier du député Jean-Michel Jacques adressé à la ministre de la Santé, pointant le manque de clarté des réorganisations et les tensions au sein de l’hôpital, Fabrice Loher, président du conseil de surveillance, a réagi.
Le mardi 11 février 2025, il a interpellé la directrice de l’Agence régionale de santé.
En tant que président du conseil de surveillance du Groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS), Fabrice Loher s’est dit préoccupé par le climat de tension et la « gestion opaque » de l’établissement.
« Bien que je ne sois pas en charge de la gestion du GHBS, j’ai toujours considéré que la qualité de l’offre de soins et les conditions de travail étaient des priorités essentielles."
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Lire la suite : Crise au GHBS : « Il va falloir une réaction du directeur », estime Fabrice Loher
"Je rencontrais aujourd'hui l'intersyndicale, la CGT, des usager·e·s pour parler de la crise qu'ils et elles traversent au GHBS.
Les inquiétudes sont grandes pour la sécurité des agent·e·s et des patient·e·s, sur les réorganisations et suppressions de postes, sur la dégradation des conditions de travail.
Il est urgent de remettre de la démocratie à l'Hôpital Public de Lorient, de restaurer le dialogue social, de protéger les travailleurs et travailleuses du GHBS comme les usager·e·s."
Damien Girard
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Lire la suite : Rencontre avec le député Damien Girard avec l'intersyndiale
GHBS Lorient : une femme de 94 ans contrainte de rester plus de 30 heures sur un brancard aux urgences
Après une chute lui ayant causé une plaie à la tête et plusieurs fractures, une nonagénaire a passé plus de 30 heures sur un brancard aux urgences de l’hôpital du Scorff, à Lorient.
"Une journée ordinaire aux urgences", déplore son neveu dans un témoignage publié sur les réseaux sociaux et relayé par Ouest-France. Cette histoire a rapidement suscité une vague d’indignation.
Dimanche 16 février, en début d’après-midi, la femme de 94 ans a fait une chute dans les escaliers de son domicile. Prise en charge par les pompiers, elle a été transportée aux urgences, où elle a dû patienter de longues heures avant qu’un diagnostic ne soit établi : une plaie profonde à la tête et plusieurs fractures.
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Communiqué de presse Le 17 02 2025
Suite à notre rencontre avec le député Damien Girard, L’intersyndicale composée de FA-CFDT-SUD a soulevé plusieurs problématiques majeures concernant le fonctionnement de l’hôpital et la gestion des instances représentatives du personnel.
Non-respect des instances et ordres du jour insuffisants
L’intersyndicale dénonce à Mr Girard le non-respect des instances obligatoires (CSE, F3SCT) et le manque de temps accordé aux sujets cruciaux, empêchant un dialogue social. Nous avons mis en évidence l’absence de réponses à plusieurs questions portées par les organisations syndicales pour le prochain CSE et la F3SCT commune.
Manque de personnel et qualité de vie
Le mode dégradé est devenu une banalité soit avec des horaires à rallonge soit avec du personnel en moins.
Certains s’inquiètent également de l’image de la ville de Lorient, qui bénéficie d’une bonne réputation en termes de qualité de vie, contrastant avec les difficultés de notre hôpital.
Opacité des décisions et manque de transparence
Nous dénonçons le manque d’accès à certains rapports essentiels, notamment celui de la ANAP ainsi que l’audit du conseil départemental et de l’ARS. Il dénonce un problème démocratique et propose d’interpeller les autorités compétentes.
Destruction de l’hôpital public et dialogue social inexistant
Une détérioration du dialogue social est constatée, menaçant l’hôpital public. L’intersyndicale accuse la direction de conduire le groupement hospitalier à l’échec en refusant la concertation avec les syndicats.
Non prise en compte des organisations syndicales représentatives de la voix des agents.
Malgré de nombreuses réunions, les décisions prises en instances officielles ne reflètent pas les revendications des représentants du personnel. Il est reproché à la direction de ne pas tenir compte des alertes sur les conditions de travail et la sécurité ainsi que la souffrance du personnel.
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