Après avoir pris connaissance du courrier du député Jean-Michel Jacques adressé à la ministre de la Santé, pointant le manque de clarté des réorganisations et les tensions au sein de l’hôpital, Fabrice Loher, président du conseil de surveillance, a réagi.
Le mardi 11 février 2025, il a interpellé la directrice de l’Agence régionale de santé.
En tant que président du conseil de surveillance du Groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS), Fabrice Loher s’est dit préoccupé par le climat de tension et la « gestion opaque » de l’établissement.
« Bien que je ne sois pas en charge de la gestion du GHBS, j’ai toujours considéré que la qualité de l’offre de soins et les conditions de travail étaient des priorités essentielles."
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"Je rencontrais aujourd'hui l'intersyndicale, la CGT, des usager·e·s pour parler de la crise qu'ils et elles traversent au GHBS.
Les inquiétudes sont grandes pour la sécurité des agent·e·s et des patient·e·s, sur les réorganisations et suppressions de postes, sur la dégradation des conditions de travail.
Il est urgent de remettre de la démocratie à l'Hôpital Public de Lorient, de restaurer le dialogue social, de protéger les travailleurs et travailleuses du GHBS comme les usager·e·s."
Damien Girard
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GHBS Lorient : une femme de 94 ans contrainte de rester plus de 30 heures sur un brancard aux urgences
Après une chute lui ayant causé une plaie à la tête et plusieurs fractures, une nonagénaire a passé plus de 30 heures sur un brancard aux urgences de l’hôpital du Scorff, à Lorient.
"Une journée ordinaire aux urgences", déplore son neveu dans un témoignage publié sur les réseaux sociaux et relayé par Ouest-France. Cette histoire a rapidement suscité une vague d’indignation.
Dimanche 16 février, en début d’après-midi, la femme de 94 ans a fait une chute dans les escaliers de son domicile. Prise en charge par les pompiers, elle a été transportée aux urgences, où elle a dû patienter de longues heures avant qu’un diagnostic ne soit établi : une plaie profonde à la tête et plusieurs fractures.
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Communiqué de presse Le 17 02 2025
Suite à notre rencontre avec le député Damien Girard, L’intersyndicale composée de FA-CFDT-SUD a soulevé plusieurs problématiques majeures concernant le fonctionnement de l’hôpital et la gestion des instances représentatives du personnel.
Non-respect des instances et ordres du jour insuffisants
L’intersyndicale dénonce à Mr Girard le non-respect des instances obligatoires (CSE, F3SCT) et le manque de temps accordé aux sujets cruciaux, empêchant un dialogue social. Nous avons mis en évidence l’absence de réponses à plusieurs questions portées par les organisations syndicales pour le prochain CSE et la F3SCT commune.
Manque de personnel et qualité de vie
Le mode dégradé est devenu une banalité soit avec des horaires à rallonge soit avec du personnel en moins.
Certains s’inquiètent également de l’image de la ville de Lorient, qui bénéficie d’une bonne réputation en termes de qualité de vie, contrastant avec les difficultés de notre hôpital.
Opacité des décisions et manque de transparence
Nous dénonçons le manque d’accès à certains rapports essentiels, notamment celui de la ANAP ainsi que l’audit du conseil départemental et de l’ARS. Il dénonce un problème démocratique et propose d’interpeller les autorités compétentes.
Destruction de l’hôpital public et dialogue social inexistant
Une détérioration du dialogue social est constatée, menaçant l’hôpital public. L’intersyndicale accuse la direction de conduire le groupement hospitalier à l’échec en refusant la concertation avec les syndicats.
Non prise en compte des organisations syndicales représentatives de la voix des agents.
Malgré de nombreuses réunions, les décisions prises en instances officielles ne reflètent pas les revendications des représentants du personnel. Il est reproché à la direction de ne pas tenir compte des alertes sur les conditions de travail et la sécurité ainsi que la souffrance du personnel.
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE le 18 02 2025
Menace sur la restauration hospitalière : inquiétudes grandissantes au GIP de Caudan, Quimperlé et Le Faouët
Lorient le 18 02 2025 – Les agents du Groupement d’Intérêt Public (GIP) restauration de Caudan, Quimperlé et Le Faouët tirent la sonnette d’alarme face aux menaces qui pèsent sur la qualité des repas servis aux patients et sur leurs conditions de travail.
Un audit, commandé par la direction du Groupement Hospitalier Bretagne Sud (GHBS) il y a une dizaine de jours, a révélé un objectif d’économie de 500 000 euros pour 2025.
Selon les informations à notre disposition, cette réduction budgétaire entraînerait une baisse du coût du plateau repas, avec des conséquences lourdes : suppression d’au moins 10 postes, fermeture de la pâtisserie du GIP de Caudan et recours accru à des produits agroalimentaires industriels au détriment des préparations maison.
« Nous sommes plongés dans le flou total.
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NBI : Nouvel Bonification Indiciaire au GHBS
Certains emplois de la fonction publique qui comportent une responsabilité ou une technicité particulières donnent droit à un complément de rémunération appelé nouvelle bonification indiciaire (NBI). La NBI consiste en l'attribution de points d'indice majoré supplémentaires.
Si vous êtes contractuel, vous ne pouvez pas percevoir la NBI même si vous occupez un emploi figurant dans la liste des emplois y ouvrant droit. La NBI cesse d'être versée lorsque vous n'exercez plus les fonctions y ouvrant droit. Elle cesse d'être versée en cas de congé de longue durée (CLD) ou de congé pour invalidité temporaire imputable au service (Citi)
Le syndicat SUD a obtenu le versement de la NBI pour l'ensemble des agents administratifs du PTC (plateau de consultation) remplissant les conditions requises. Le montant de cette prime est de 49,2 € brut, correspondant à 10 points d'indice. |
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