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« Une grande victoire ! » : un accord signé ce matin garantissant l’avenir de l’hôpital de Carhaix

Un protocole de sortie de crise et de développement de l’hôpital de Carhaix (Finistère) a été signé ce vendredi 27 octobre 2023 en préfecture du Finistère. Christian Troadec, maire de Carhaix, parle d’une « grande victoire ». Le document garantirait notamment le maintien de tous les services existants, ce qui est demandé par les élus du territoire depuis quinze ans.

Lire sur OF:https://www.ouest-france.fr/sante/hopital/une-grande-victoire-un-accord-signe-ce-matin-garantissant-lavenir-de-lhopital-de-carhaix-d35da86e-74b7-11ee-bd59-77e74b2221d0

et  aussi : https://www.ouest-france.fr/sante/hopital/hopital-de-carhaix-pas-de-manifestation-le-4-novembre-a-quimper-une-fete-organisee-a-carhaix-bf8e4e8e-74c5-11ee-bd59-77e74b2221d0

À Lorient, des manifestants blessés et choqués après les violences du 23 mars

lien vers l 'article du journal


Le rassemblement du 23 mars, au cours duquel le commissariat de Lorient a été attaqué, a fait des blessés chez les forces de l’ordre, mais aussi parmi les manifestants. L’un d’eux a fait un signalement à l’IGPN, une autre a porté plainte à la gendarmerie.

Des manifestations à Lorient, Marie en a fait des dizaines. Mais à 69 ans, elle n’en avait jamais connu une comme celle du 23 mars contre la réforme des retraites avec le commissariat visé par un incendie et attaqué à coups de pierres (*), des violences inédites dénoncées par les autorités et même des organisateurs de la manifestation. Quatre jours plus tard, la sexagénaire est toujours sous le choc et, avec sa fille Nolwenn, elle souhaite souligner la nervosité de la police ce jour-là. « D’habitude, c’est calme. Là, tout le cortège n’était pas encore arrivé dans le centre qu’il y avait déjà de la lacrymo. On n’a pas compris », confie Nolwenn. Peu après 13 h, alors que les forces de l’ordre tentent de faire évacuer le quai de Rohan, Marie est prise dans un mouvement de foule et se blesse au bras.

Si vous avez été blessé lors de la manifestation à Lorient le 23 mars 23 merci de nous contacter
urgent

Il est un peu plus de 13 h 15, Marie, 69 ans,

est prise en charge par les sapeurs-pompiers,

mais les incidents se poursuivent à quelques

mètres de là. Quelques insta)nts plus tard,

la police charge à nouveau.

(Photo d’archives Le Télégramme/Hélène Musca)

Syndicat

sud santé sociaux 56

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tel:02 97 06 98 73



Des manifestants mettent en place un cordon de sécurité pour la protéger et les sapeurs-pompiers lui portent secours. Mais la lacrymo continue de pleuvoir. « Un pompier s’est énervé et a demandé aux policiers d’arrêter le temps de la soigner. Ça n’a rien changé », enrage Nolwenn. Sa mère est finalement transportée à l’hôpital où elle est opérée d’une fracture de l’humérus. Quatre jours plus tard, les deux femmes se disent « écœurées et en colère ».

Une quinquagénaire blessée au visage

Emmanuelle et Ilona Esnault sont dans le même état d’esprit. La mère et la fille affirment avoir été victimes de violences policières. « C’était la première manif de notre vie. On n’était pas là pour casser », souffle Ilona. Pourtant, elle décrit une charge violente des forces de l’ordre. « On était en train de partir tranquillement quand on a reçu des coups de matraque par-derrière », poursuit la jeune femme, touchée aux fesses. Sa mère, âgée de 52 ans, est blessée au dos et à la tête.

Des manifestants la mettent à l’abri. Ilona, elle, voit rouge et retourne au contact des policiers. « Quand j’ai vu ma mère avec le visage en sang, j’ai vrillé. Je les ai insultés. Ils m’ont gazée. » Emmanuelle est soignée par les pompiers déjà présents sur place. Puis sa fille la conduit à l’hôpital où une interruption totale de travail de trois jours lui est délivrée. Selon Emmanuelle, une assistante maternelle qui n’a pas vraiment le profil d’une casseuse, l’usage de la force à son égard n’était pas légitime. Samedi, la quinquagénaire a déposé plainte à la gendarmerie de Port-Louis.

« J’ai tout de suite senti que c’était cassé »

Alexandre Tamic a tenté d’en faire autant au commissariat. En vain. Alors, il a fait un signalement à l’IGPN, la police des polices. Jeudi 23 mars, le jeune homme de 26 ans a été blessé bien avant les deux mères de famille. « Le commissariat n’avait pas encore été attaqué. J’ai poussé une poubelle vers les policiers. J’allais faire pareil avec une deuxième quand j’ai senti un impact violent au niveau de mon bras. » Alexandre affirme avoir reçu un tir de lanceur de balles de défense (LBD). « Je me suis écroulé et j’ai tout de suite senti que c’était cassé. J’étais désorienté. » Aux urgences, on lui diagnostique une fracture de l’avant-bras gauche. Il s’en sort avec six semaines d’immobilisation.

À ses yeux, son geste avec la poubelle ne méritait pas une telle réponse. « J’aurais pu prendre le tir dans la tête alors qu’il n’y avait pas de danger immédiat pour eux. Une lacrymo aurait suffi. » Alexandre dit ne pas voir de haine envers la police. « Je suis en colère contre le policier qui m’a fait ça. Et le manque de moyens et de formations qu’on leur donne ».

Monsieur le Président de la République
Palais de l’Elysée
55, rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris

Paris, le 8 mars 2023
 
 
Monsieur le Président,
 
 
Le projet de réforme des retraites que vous avez souhaité engager est actuellement débattu au Parlement. De nombreux échanges ont eu lieu avec les partenaires sociaux pendant la phase d’élaboration du projet de loi. Vous le savez, ce projet qui recule l’âge de départ à la retraite à 64 ans et accélère l’allongement de la durée de cotisation requise pour obtenir une retraite à taux plein, est refusé par l’ensemble des organisations syndicales qui en demande le retrait.
 
Toutes les études d’opinion montrent que la population, et tout particulièrement les actifs, sont très largement opposés à ce projet de réforme. Cette opposition est l’expression d’une prise de conscience de la grande fragilité du projet par ses motivations et de son injustice. De puissantes manifestations ont été organisées les 19 et 31 janvier, les 7, 11 et 16 février, réunissant à chaque fois des millions de personnes pour exprimer le rejet de ces mesures. Le mouvement du 7 mars est venu confirmer la détermination du monde du travail, que nous représentons, à obtenir le retrait du projet. Une pétition en ligne intersyndicale a également recueilli plus d’un million de signatures.
 
Ces mobilisations massives, partout en France et dans tous les secteurs professionnels du privé et du public ont reçu le soutien constant de la population française. Et pourtant vous et votre gouvernement restez silencieux devant l’expression de ce puissant mouvement social. Pour nos organisations, cette absence de réponse constitue un grave problème démocratique, il conduit immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive.
 
Dans l’urgence de ce moment, et la gravité de ses conséquences, les organisations syndicales constituant l’intersyndicale expriment, ensemble, la demande de vous rencontrer.
 
 
 
Dans l’attente d’une réponse favorable, nous vous prions d’agréer, monsieur le Président, l’expression de notre plus haute considération et de notre profond attachement aux valeurs de la République.
 

     LE 15 MARS 

LORIENT 10H Place Glotin

 

VANNES 10H

ROND POINT DE KERLANN CARREFOUR

 

PONTIVY 11H PLACE DE LA MAIRIE

 

PLOERMEL 11H PLACE DE LA MAIRIE

 

 

ON VOUS ATTEND NOMBREUX

                                                  

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