Depuis plusieurs années le syndicat SUD se mobilise au niveau national pour une meilleure reconnaissance du travail de nuit, des dimanches et jours travaillés et des conditions de travail.
Les récentes annonces de la première ministre, Mme BORNE, vont en partie, dans ce sens mais nous regrettons tout de même que ces revalorisations prennent la forme d’une prime (toujours pas incluse pour le calcul de la retraite) et qu’il n’y a pas un mot sur l’amélioration des conditions de travail de ces agents.
D’après les premières informations connues, une nouvelle fois les ASH qui exercent des fonctions d’aides-soignants(es) ne seront pas concernés par ces augmentations pour le travail nuit, une injustice, une honte !
A partir de Janvier 2024
*Infirmier/aides-soignants de nuit : salaire majoré de 25%.
*Travail le dimanche/jours fériés : augmentation de 20%.
Travail de nuit : stop aux a priori, l’INRS EN PARLE :
Le travail peut s’effectuer indifféremment le jour et la nuit ! Travailler la nuit, ce n’est pas un problème si on dort le jour ! Vérités ou fausses croyances ?
L’INRS fait le point :
Le travail de nuit se définit comme le travail effectué entre 21 heures à 6 heures.
Le travail peut s’effectuer indifféremment le jour ou la nuit ! FAUX
La nuit, les capacités physiques ou mentales ne sont pas les mêmes. Le contenu du travail doit donc être adapté. Il est donc conseillé de ne pas faire des travaux trop physiques ou qui demandent trop de concentration.
Travailler la nuit, ce n’est pas un problème si on dort le jour ! FAUX
Le sommeil de jour n’est pas aussi réparateur que le sommeil de nuit, car il est morcelé et perturbé par la lumière et le bruit. Ceci conduit à une diminution du temps de sommeil hebdomadaire chez les salariés qui travaillent de nuit. C’est pourquoi, il est recommandé de faire des siestes en journée quand on travaille la nuit.
Le travail de nuit peut altérer la santé ! VRAI
Travailler régulièrement de nuit peut altérer la santé des salariés. Les connaissances actuelles montrent que le travail de nuit, augmente les risques de troubles du sommeil et de pathologies psychiques, de troubles métaboliques et de maladies cardiovasculaires et favorise l’apparition de certains cancers.
La nuit au travail, la vigilance reste la même ! FAUX
Le travail de nuit entraîne un déficit chronique de sommeil (réduction de 1 à 2 heures de sommeil par jour, soit une nuit de moins par semaine) et une perturbation des rythmes (dont celui de la vigilance). La baisse de la vigilance et les risques accrus de somnolence augmentent la fréquence et la gravité des accidents du travail et de trajet.
L’entreprise ne peut rien faire pour éviter les risques dus au travail de nuit ! FAUX
Si le travail de nuit ne peut être évité, certaines bonnes pratiques permettent d’en prévenir les effets. Par exemple, il est possible : d’agir sur l’organisation du travail
Nous pourrions ajouter :
Ne pas rappeler les agents sur leurs repos, éviter l’alternance jours/nuits, proposer des temps de récupération durant la nuit …
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