préavis de grève GHBS
À
Monsieur le Directeur général Jean-Christophe Phelep
Monsieur le Directeur général,
Nous vous déposons un préavis de grève à compter du 27 Novembre 2023 de 0h, conformément aux articles L.2512-1 et L.2512-2 par le Code du travail.
Pour les agents soumis à des services continus et dont les horaires d’embauche et de débauche débordent les jours et horaires précités, le préavis doit couvrir les agents en amont et en aval de ces journées.
L’intersyndicale FA, CGT, CFDT et SUD demande l’ouverture de véritables négociations en vue des revendications portées par l’action de ces personnels, à savoir :
• Le maintien de la politique antérieure pour l’attractivité avec le retour des CDI et stagiairisation,
• Pool de pôle adapté aux besoins,
• La mise en stage automatique des agents dès 2 ans d’ancienneté,
• Les agents en temps partiel thérapeutique en plus des effectifs des services,
• Temps partiel servant de variable d’ajustement et interrogations sur leur renouvellement selon le règlement intérieur du temps de travail,
• L’arrêt des procédures dégradées et de l’auto-remplacement.
• L’arrêt des rappels à domicile sur les jours de repos des agents.
• Une évaluation réelle des conditions de travail pour mieux adapter les besoins en effectif aux besoins des patients, résidents et de leurs familles
• Respect du droit syndical.
• Respect du droit de grève.
Les personnels du GHBS ne souhaitent plus travailler dans ce climat délétère qui a été mis en place.
Ils rejettent vos exigences économiques qui détérioreront les conditions de travail et la qualité des soins et de l'accueil des patients de notre hôpital.
Ils veulent des actions concrètes pour l’amélioration de leurs conditions de travail pour assurer les missions de service public dans le respect et la dignité des personnes accueillies dans notre établissement.
Veuillez agréer, Monsieur Le Directeur général, l’expression de nos salutations distinguées.
Anne Pérennec | Audrey Quémat | Marie Helliet | Sandy Le Guyader |
Syndicat FA | Syndicat CGT | Syndicat CDFT | Syndicat SUD |
Copie :
• Monsieur Pascal Bolot, le Préfet du Morbihan et Monsieur Alain Espinasse, le Préfet du Finistère
• Madame Elise Noguera, Directrice générale de l’ARS Bretagne
• DG de la délégation départementale du Morbihan et Finistère
L'interssyndicale du #GHBS
Les AG au sein du GHBS avec l’intersyndicale, afin de s’organiser pour une mobilisation de l’ensemble du personnel sur les differents sites
sur #le Scorff, #Riantec, #Moëlan ,#Quimperlé,#Kerlivio, #Kerbernes, #Le Faoüet, #Bois Joly
SCorff
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Scorff
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Quimperlé
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Moëlan
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Riantec
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Le Faouët |
Bois Joly
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Changement de grade : AS/AP une honte !!!
Depuis octobre 2021, les Aides-Soignants ainsi que les Auxiliaires de Puériculture ont été reclassés en catégorie B.
Depuis des mois nous dénonçons le fait que les grilles indiciaires de l’ensemble des corps paramédicaux soient nivelées par le bas (écrasement des grilles).
Aujourd’hui un aide-soignant nouveau diplômé ou entrant dans la FPH :
- -démarre sa carrière à l’échelon 1 indice 368
- -atteint l’échelon 4, en 5 ans
Aujourd’hui pour un aide-soignant qui est passé de la catégorie C à la catégorie B :
- -c’est 12 ans pour atteindre l’échelon 4 s’il est stagiairisé depuis 2009
- -et 15 points (seulement) de plus que le nouvel aide-soignant, soit environ 65 € net mensuel.
Les évolutions pour les nouveaux diplômés vont dans le bon sens, mais la non-prise en compte de l’expérience des agents n’est pas juste. Cette année, en plus des salaires peu élevés, des conditions de travail qui se dégradent, de l’augmentation de 2 années de travail pour la catégorie active, les Aides-Soignants et les Auxiliaires de Puériculture se voient sévèrement pénalisés dans leur carrière.
En effet, les conditions pour changer de grade évoluent.
Un AS/AP devra avoir rempli plusieurs conditions
5 ans dans le grade | |
ancienneté FPH et Grade | Conditions communes à l'ensemble des professions paramédicales |
objectifs/savoir-être/compétences |
+
être au 5ème échelon depuis un an |
Ce dernier critère pénalise la très, très, grande majorité des AS/AP car lors du reclassement la plupart des agents n’ont pas été reclassés à l’échelon 5 ou se sont vu descendre d’un échelon lors du dernier remaniement des grilles ce qui a des conséquences inacceptables pour l’évolution de leur carrière.
En 2022, 427 agents étaient inscrits au tableau d’avancement et 83 agents ont été promus.
En 2023, la condition des « un an au cinquième échelon » a pour conséquence que seules 43 personnes sont inscrites au tableau et seulement 6 AS/AP sont promues.
C’est une honte, un scandale, non seulement le salaire n’est pas à la hauteur, mais ce qui nous a été donné d’une main nous est repris de l’autre.
«Beaucoup savaient qu’on allait droit dans le mur»
Article OF hôpital Pontivy :https://www.ouest-france.fr/sante/beaucoup-savaient-quon-allait-droit-dans-le-mur-a-lhopital-de-pontivy-linquietude-predomine-55de20fe-14df-11ee-ae57-25b1d1d54a03?fbclid=IwAR2E2LlAeAr4HMJEG_rVwM48RJZwPBMIANNImaR7wEg3DzS1lWSqiwphnr8
«Beaucoup savaient qu’on allait droit dans le mur» : à l’hôpital de Pontivy, l’inquiétude prédomine
Au Centre hospitalier de Centre Bretagne de Noyal-Pontivy (Morbihan), plusieurs services risquent de fermer pendant les trois premières semaines d’août. La maternité, la pédiatrie et le bloc opératoire sont concernés. Pour le syndicat SUD santé sociaux, la pénurie de personnel actuelle et les dysfonctionnements qui en découlent sont le résultat d’une absence d’anticipation et d’un manque d’écoute de la part des autorités de tutelle.
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« Il était malade en juin, il n’est pas loin des soins palliatifs »
« Il était malade en juin, il n’est pas loin des soins palliatifs » : l’hôpital de Pontivy inquiète
Départs de médecins, convention de coopération avec l’hôpital de Lorient, services qui restent fermés… La santé du centre hospitalier du Centre-Bretagne inquiète toujours. Le syndicat Sud alerte une nouvelle fois.
Il n’est pas le seul hôpital public à être sous perfusion, notamment dans les secteurs ruraux. Mais les récentes nouvelles ont une nouvelle fois alarmé le Syndicat Sud sur la santé du centre hospitalier du Centre-Bretagne (CHCB)
Il l’a vraiment été, même si les services n’ont pas fermé. La chirurgie a tourné au ralenti, il y a eu des déprogrammations. La Direction s’est battue pour maintenir la maternité en place, dépeignent Florence Even, secrétaire du syndicat Sud, et Mireille Thepot, aide-soignante.
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