Blue Flower

Aujourd’hui, nous abordons la deuxième partie de notre tract, consacrée à des faits
particulièrement préoccupants qui nous parviennent du service des urgences de Quimperlé.


Et ce que nous allons vous révéler est d’autant plus grave qu’il s’agit d’éléments strictement
confidentiels, rendus publics avec l’autorisation expresse de l’agent concerné.


Tout commence en 2024.
Un agent, épuisé, brisé par une succession de semaines de soixante heures imposées dans son planning prévisionnel, prend contact avec nous. Sa situation est critique.

Une expertise médicale est alors demandée.


Le verdict tombe, implacable.
Le médecin expert confirme ce que nous redoutions : notre collègue n’avait aucun
antécédent médical.

Son état d’épuisement résulte exclusivement d’une surcharge de travail ponctuelle, aggravée par l’absence de remplacement des collègues absents.

Peu à peu, cette accumulation l’a plongé dans une détresse anxieuse dont il peine aujourd’hui à se relever.
L’expertise, commandée par la direction elle-même, ne laisse aucun doute.

Elle établit clairement le lien de causalité entre ces plannings illégaux et la dégradation de l’état de santé de notre camarade.

Une preuve éclatante de ce que nous dénonçons depuis longtemps.
Ces pratiques scandaleuses ne nous surprennent guère. Depuis des mois, à chaque instance du CSE, nous nous opposons à ces plannings hors-la-loi, qui franchissent allègrement toutes les limites fixées par la réglementation.


Et cette affaire est loin d’être close.
D’autres révélations suivront, que nous vous livrerons dans notre prochain tract.
Ce tract a été rédigé avec l’autorisation de l’agent concerné.