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Les Jeux Olympiques de l’Épuisement à l’Hôpital : On se prépare pour la médaille du burn-out ?

Bienvenue aux tous premiers Jeux Olympiques de l’épuisement professionnel dans notre cher hôpital !


Vous êtes aide-soignante ou infirmière et vous vous demandez combien de temps encore vous allez tenir avant de vous effondrer dans une chambre vide ?
Alors, ces Jeux sont faits pour vous.

Spoiler alert :
il n’y a pas de médaille à la fin, juste un autre service à enchaîner.

Les épreuves mortellement drôles :

Le Relais Pansement-Perfusion:

Enchaîner les patients, changer les pansements et poser des perfusions sans se tromper de patients.

Le tout avec un sourire crispé et en gérant deux-trois crises d’angoisse au passage.

Si tu n’as pas envie de t’allonger dans un lit à la fin, c’est que tu as triché.

Le 400 mètres Couloir à 3h du Matin:
Le but du jeu, c’est de rejoindre la chambre 14 avant que le patient ne décide que le sol est une
alternative correcte à la sonnerie.

En bonus : éviter les chutes de moral en slalomant entre les urgences et les horaires de pause fictifs.

La Gymnastique du Levé de Patient:
À mi-chemin entre le lever de poids et le yoga.

Redresser un patient qui pèse le triple de ton poids, en préservant ton dos qui menace de
lâcher à chaque mouvement.

On t’a dit que tu devrais "te ménager", mais on n’a jamais précisé comment quand tu dois le faire seul.


Le Saut d’Humeur entre Sourire et Larme :
Passer en une fraction de seconde de "Tout va bien" à "Je vais craquer" quand ton chef te dit que
la fin de journée de travail est encore repoussée.

Pour les plus audacieuses :
pleurer en cachette dans les toilettes tout en répondant à un appel du service. Du grand art.

Techniques pour ne pas finir en PLS:

1. L’ironie salvatrice :
"Oui, bien sûr, je vais tout de suite m’occuper de ce 15e patient, alors que je n’ai plus dormi depuis
24 heures." L’ironie, c’est comme un petit anesthésiant pour l’âme. C’est temporaire, mais ça pique moins.
2. La pause café qui n’en est pas une :
La vraie question, c’est : est-ce qu’on a encore le droit d’appeler ça une "pause" quand elle dure à
peine le temps de faire chauffer l’eau ? Mais bon, ça donne l’impression que tu t’accordes un
moment pour toi, même si c’est juste pour te rappeler que t’as plus d’énergie et que ta tasse de café sera froide avant que tu puisses la boire.
3. Le détachement professionnel avancé:
Apprendre à déconnecter émotionnellement. Le patient crie, ton chef râle, et toi, tu souris
vaguement . Ne pas trop s’investir, c’est le secret pour tenir (enfin, si on y croit très fort).

Les Récompenses ? Non, sérieusement ?


- Médaille de Bronze :

Un tube de crème pour les mains. Parce qu’au point où vous en êtes, vos mains vous remercieront… peut-être.


- Médaille d’Argent :

Un “Merci” lancé à la volée par le chef de service. Ne t’inquiète pas, ça ne compense pas les heures sup, mais ça fait chaud au coeur… ou pas.


- Médaille d’Or :

Un badge “Héroïne de l’hôpital”
qui ne t’offre aucun avantage concret, mais qui a l’air mignon accroché sur ta blouse fatiguée.
Participez aux Jeux Olympiques de l’Épuisement à l’Hôpital !
Pas besoin de vous inscrire, si vous êtes là, vous jouez déjà. Bonne chance pour décrocher… la
paix intérieure (ou une consultation en santé mentale).


Rassurez-vous : Aucun soignant n'a été "trop" épuisé durant la rédaction de ce tract. Juste un peu plus que d'habitude.