Depuis le 19 janvier, des millions de
salarié.es, de retraité.es et de jeunes
s’opposent par la grève et la manifestation
au recul de l’âge légal de départ à la retraite à
64 ans ainsi qu’à l’allongement de la durée de
cotisation.
Malgré cela, le président de la République et
le gouvernement restent sourds en refusant
de retirer ce projet injuste, inutile et brutal.
C’est pourquoi, unies et déterminées, les
organisations syndicales appellent
les travailleurs et travailleuses à
durcir le mouvement, à se mettre
massivement en grève le 7 mars
sous toutes ses formes et à rejoindre les
manifestations prévues. Le 7 mars doit être
une véritable journée morte dans les
entreprises, les administrations, les services,
les commerces, les écoles, les lieux d’études,
les transports…
Nous nous opposons toujours à cette
régression sociale qui ne ferait qu’accentuer
les inégalités au travail et rendre inaccessible
pour des millions de salariés le droit à une
retraite digne et en bonne santé.
Le déficit annoncé peut être résolu à l’opposé
de l’allongement du temps de travail. Des
centaines de milliards d’euros peuvent être
mis à contribution pour résorber le déficit
annoncé mais aussi pour améliorer les
conditions de départ à la retraite et le niveau
des pensions servies

Les salarié.es n’ont jamais autant
produit de richesses : il faut
qu’elles aillent à la protection
sociale, aux salaires, à l’emploi et
aux services publics. Pas à la
finance !
Nous appelons le 8 mars, journée
internationale de lutte pour les droits des
femmes, à participer massivement aux
manifestations, y compris par la grève, pour
dénoncer les conséquences particulièrement
graves de ce projet pour les femmes.