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Menteur menteur

 

Lignes Directrices de Gestions / QVT/ accord Ségur
 
Un accord local Ségur sur la stratégie en matière de RH a été signé en 2022 entre la direction et certains syndicats visant à flécher les crédits alloués (Ségur pilier II du 26 juillet 2021).

Cet accord avait pour objectif la résorption de l’emploi précaire et la sécurisation des équipes de nuit.

Pour mémoire, il avait été décidé :

- Mise en stage au bout de 3 ans d’ancienneté maximum, au plus tard fin 2025.

- CDI des 3 ans d’ancienneté (en attente de la mise en stage).

- Engagement que l’ensemble des personnels du GHBS, tous grades confondus hors personnel médical et de direction, serait concerné par les mêmes conditions de mise en stage.

- Création de postes pour renforcer les équipes de nuit afin de sécuriser les conditions de travail et la prise en charge des patients.


Postes créés :
- 3 ETP (IDE) en hépato-gastro-entérologie

- 2 ETP (IDE) médecine interne, maladie infectieuse/rhumatologie

- 2.5 ETP méd po. Quimperlé

- 2.5 ETP (AS) orthopédie


 
Résorption d’emplois précaires, sécurisation des organisations de nuit et création de postes, tous ces « beaux » engagements ne sont plus à l’ordre du jour.  
Pire, certains des postes de nuit créés avec les crédits alloués par le Ségur sont supprimés lors de la réorganisation des services.

La dégradation des conditions de travail avec la diminution des effectifs, le passage en 12 heures, le peu de recrutement estival sont un coup d’arrêt aux engagements pris par la direction du GHBS.


Le personnel n’est plus une priorité !

La rentabilité : deux petits mots à peine voilés dans les discours du directeur et clairement affichés dans ses décisions. Monsieur le directeur général n’a visiblement aucun souci à renier les engagements pris par son prédécesseur.
 
Concernant la qualité de vie au travail, un projet a été mis en place avec de nombreux objectifs ambitieux et de nombreux groupes de travail ont vu le jour :
 
- Clarifier et adapter le contenu du travail et des compétences attendues de façon co-construite (guide évalué, plan de formation aux nouveaux métiers, harmonisation des fiches de postes…)


- Développer l’attractivité du GHBS, fidéliser les professionnels
- Mettre en place des parcours professionnels
- Concilier la vie professionnelle et la vie familiale (temps partiel, respect des biorythmes, télétravail…)
- Améliorer l’offre de gardes d’enfants (convention avec des crèches, MAM…)
- Améliorer les conditions matérielles de travail
- S’inscrire dans un plan de transport et de développement durable
- Faciliter les démarches administratives des salariés
- Offrir des services s’inscrivant dans le développement durable et la construction du collectif (soutien aux associations, conciergerie…)
 
Qu'en est-il aujourd’hui ? Rien, nada, que dalle…

La plupart des groupes de travail sont à l’arrêt, les grandes ambitions sont aux oubliettes, la politique n’est plus la même.

La MAM, les parcours professionnels, le forfait mobilité durable (que le syndicat SUD demande depuis plusieurs années) : RIEN, NADA, QUE DALLE…


Perte d’argent (public) et chronophage, toutes ces heures de travail qui n’aboutissent à rien sont délétères pour l’ensemble des agents du GHBS.  


Un semblant d’écoute, aucune négociation possible, fini de jouer. Le syndicat SUD va taper fort, bientôt, très bientôt.


C’est auprès du tribunal administratif et de l’inspection du travail que la direction devra rendre des comptes.

Dans tous les cas, nous nous assurerons de mettre des bâtons dans les roues de la direction.  


Les droits des agents seront respectés d’une manière ou d’une autre !