Blue Flower


Lorient le 10 octobre 2023


L’intersyndicale du GHBS (FA, CGT, CFDT, SUD) souhaite prévenir la population de la dégradation des conditions de travail des agents de tout le secteur sanitaire 3 (Lorient, Quimperlé, Riantec, Faouet, Hennebont), ainsi que la dégradation des prises en charges des usagers et résidents.


Depuis cet été, le mal-être, l’angoisse et le stress sont présents dans tous les services : techniques, administratifs et de soins.
Nous remarquons, de plus en plus, des non-remplacements dans les services. Cette stratégie bien orchestrée est de créer une crise sans précédent pour permettre à terme la fermeture de lits et l’instauration insidieuse d’amplitudes horaires de 12 heures afin de réduire la masse salariale.


Pour preuve,

nous vous invitons à consulter le site du GHBS :


- onglet « Professionnels de santé »,
- onglet « nous rejoindre – offres d’emploi ».

 



Vous constaterez ainsi, qu’à ce jour, une seule annonce de recrutement d’une infirmière de bloc opératoire est publiée, alors même que les cadres supérieurs avaient retenus plusieurs candidatures de soignants depuis cet été.

Aucune embauche depuis la période estivale, ni reconduction de CDD n’ont été effectuées.

Les pools de remplacement ont été vidés pour pallier des postes vacants de « façon transitoire » d’après la Direction Générale.

Or nous avons constaté par exemple en date du 4 octobre 2023, l’absence et le non remplacement de 13 aides-soignants sur le site de Kerbernès ayant entrainé la mise en place sous le manteau d’un temps de travail en 12 heures pour pallier ces manques.

  • Que dire de la prise en charge prodiguée aux résidents dans leur lieu de vie ?
    -Qui mange chaud, qui mange froid ?
    -Qui bénéficie d’une douche ?
    -Qui est levé au fauteuil ?
    -Qui profite des animations ?

 


Vos parents ? Et demain vos enfants dans un autre service ?


De plus, depuis cet été, tous les projets sont bloqués : nouveau bâtiment à l’hôpital de Quimperlé, restauration des bâtiments du Faouet, site de Kerbernes à revoir…

D’où un risque de retard sur les budgets financiers qui devaient être alloués.

De ce fait, les agents ont des craintes sur des restructurations de ces services.


Le personnel est désabusé, sidéré, très éloigné de leurs valeurs dans leur mission de service public et de cœur de métier.
C’est notre santé et tout l’avenir du GHBS qui sont compromis, que nous dénonçons.