Les experts-visiteurs de la Haute Autorité de santé poursuivent leur tournée des différents sites du groupement hospitalier de
Bretagne sud (GHBS) en vue de sa nouvelle « certification » pour une durée de quatre ans. À cette occasion, l’intersyndicale
(CFDT, CGT, Fédération autonome, Sud santé) a appelé le personnel à se mobiliser le temps de ces visites afin d’alerter sur la
« dégradation des conditions de travail ».
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Télégramme: https://www.letelegramme.fr/morbihan/le-faouet-56320/au-faouet-lintersyndicale-du-ghbs-mobilisee-pour-un-veritable-dialogue-social-6506505.php
Du mardi 16 janvier au jeudi 18 janvier, l’Intersyndicale appelle à une mobilisation des personnels au sein des établissements du Groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS), en réaction aux mesures adoptées par Jean-Christophe Phelep, le nouveau directeur du GHBS. Cette semaine n’a pas été choisie au hasard car c’est celle de la certification durant laquelle l’ensemble des services sont évalués, afin de mesurer la qualité des soins.
Au même titre que les sites du Scorff à Lorient, de Kerdurand à Riantec, de Kerlivio à Hennebont et de La Villeneuve à Quimperlé, la mobilisation a concerné l’hôpital du Faouët, mardi 16 janvier.
« Des conditions déplorables »
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Lire la suite : Mobilisation sur le site du Faöuet le 16 01 2024
L’Intersyndicale appelle à une mobilisation des personnels durant la semaine de la certification :
A 14H30
LE JEUDI 18 JANVIER
Sur les sites de Kerbernès et du Ter.
MERCREDI 17 JANVIER
Sur les sites de Bois Joly et de Kerglanchard.
MARDI 16 JANVIER
Sur les sites du Scorff, de Kerdurand,
Le Faouët, de Kerlivio et de la Villeneuve.
N’hésitez pas à interpeller les experts lors de leur visite sur vos sites respectifs et dénoncer vos difficultés à assurer une prise en soins digne de nos patients et résidents, mais également au manque d’accès aux formations institutionnelles liées à nos conditions de travail régulièrement dégradées.
L’objectif étant d’alerter une fois de plus l’ARS et les autorités de tutelles d’assumer leurs responsabilités face aux difficultés récurrentes liées à un manque de personnel, ne cessant de s’accentuer du fait de la politique purement économiste appliquée par la Direction Générale.
PRISE EN SOINS DE QUALITÉ
=
EFFECTIFS A HAUTEUR et MOYENS DEDIES
Cette semaine de certification est l’occasion à ne pas manquer !
USAGERS, PATIENTS, RESIDENTS ET PROFESSIONNELS
L’INTERSYNDICALE GHBS
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Les AG au sein du GHBS avec l’intersyndicale, afin de s’organiser pour une mobilisation de l’ensemble du personnel sur les differents sites
sur #le Scorff, #Riantec, #Moëlan ,#Quimperlé,#Kerlivio, #Kerbernes, #Le Faoüet, #Bois Joly
SCorff
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Scorff |
Quimperlé |
Moëlan
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Riantec
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Le Faouët |
Bois Joly
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Un exemple ! un modèle pour nous tous !
« Une grande victoire ! » : un accord signé ce matin garantissant l’avenir de l’hôpital de Carhaix
Un protocole de sortie de crise et de développement de l’hôpital de Carhaix (Finistère) a été signé ce vendredi 27 octobre 2023 en préfecture du Finistère. Christian Troadec, maire de Carhaix, parle d’une « grande victoire ». Le document garantirait notamment le maintien de tous les services existants, ce qui est demandé par les élus du territoire depuis quinze ans.
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À Lorient, des manifestants blessés et choqués après les violences du 23 mars
lien vers l 'article du journal
Le rassemblement du 23 mars, au cours duquel le commissariat de Lorient a été attaqué, a fait des blessés chez les forces de l’ordre, mais aussi parmi les manifestants. L’un d’eux a fait un signalement à l’IGPN, une autre a porté plainte à la gendarmerie.
Des manifestations à Lorient, Marie en a fait des dizaines. Mais à 69 ans, elle n’en avait jamais connu une comme celle du 23 mars contre la réforme des retraites avec le commissariat visé par un incendie et attaqué à coups de pierres (*), des violences inédites dénoncées par les autorités et même des organisateurs de la manifestation. Quatre jours plus tard, la sexagénaire est toujours sous le choc et, avec sa fille Nolwenn, elle souhaite souligner la nervosité de la police ce jour-là. « D’habitude, c’est calme. Là, tout le cortège n’était pas encore arrivé dans le centre qu’il y avait déjà de la lacrymo. On n’a pas compris », confie Nolwenn. Peu après 13 h, alors que les forces de l’ordre tentent de faire évacuer le quai de Rohan, Marie est prise dans un mouvement de foule et se blesse au bras.
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Si vous avez été blessé lors de la manifestation à Lorient le 23 mars 23 merci de nous contacter urgent |
Il est un peu plus de 13 h 15, Marie, 69 ans, est prise en charge par les sapeurs-pompiers, mais les incidents se poursuivent à quelques mètres de là. Quelques insta)nts plus tard, la police charge à nouveau. (Photo d’archives Le Télégramme/Hélène Musca) |
Syndicat sud santé sociaux 56 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. tel:02 97 06 98 73 |
Des manifestants mettent en place un cordon de sécurité pour la protéger et les sapeurs-pompiers lui portent secours. Mais la lacrymo continue de pleuvoir. « Un pompier s’est énervé et a demandé aux policiers d’arrêter le temps de la soigner. Ça n’a rien changé », enrage Nolwenn. Sa mère est finalement transportée à l’hôpital où elle est opérée d’une fracture de l’humérus. Quatre jours plus tard, les deux femmes se disent « écœurées et en colère ».
Une quinquagénaire blessée au visage
Emmanuelle et Ilona Esnault sont dans le même état d’esprit. La mère et la fille affirment avoir été victimes de violences policières. « C’était la première manif de notre vie. On n’était pas là pour casser », souffle Ilona. Pourtant, elle décrit une charge violente des forces de l’ordre. « On était en train de partir tranquillement quand on a reçu des coups de matraque par-derrière », poursuit la jeune femme, touchée aux fesses. Sa mère, âgée de 52 ans, est blessée au dos et à la tête.
Des manifestants la mettent à l’abri. Ilona, elle, voit rouge et retourne au contact des policiers. « Quand j’ai vu ma mère avec le visage en sang, j’ai vrillé. Je les ai insultés. Ils m’ont gazée. » Emmanuelle est soignée par les pompiers déjà présents sur place. Puis sa fille la conduit à l’hôpital où une interruption totale de travail de trois jours lui est délivrée. Selon Emmanuelle, une assistante maternelle qui n’a pas vraiment le profil d’une casseuse, l’usage de la force à son égard n’était pas légitime. Samedi, la quinquagénaire a déposé plainte à la gendarmerie de Port-Louis.
« J’ai tout de suite senti que c’était cassé »
Alexandre Tamic a tenté d’en faire autant au commissariat. En vain. Alors, il a fait un signalement à l’IGPN, la police des polices. Jeudi 23 mars, le jeune homme de 26 ans a été blessé bien avant les deux mères de famille. « Le commissariat n’avait pas encore été attaqué. J’ai poussé une poubelle vers les policiers. J’allais faire pareil avec une deuxième quand j’ai senti un impact violent au niveau de mon bras. » Alexandre affirme avoir reçu un tir de lanceur de balles de défense (LBD). « Je me suis écroulé et j’ai tout de suite senti que c’était cassé. J’étais désorienté. » Aux urgences, on lui diagnostique une fracture de l’avant-bras gauche. Il s’en sort avec six semaines d’immobilisation.
À ses yeux, son geste avec la poubelle ne méritait pas une telle réponse. « J’aurais pu prendre le tir dans la tête alors qu’il n’y avait pas de danger immédiat pour eux. Une lacrymo aurait suffi. » Alexandre dit ne pas voir de haine envers la police. « Je suis en colère contre le policier qui m’a fait ça. Et le manque de moyens et de formations qu’on leur donne ».
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