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Télégramme: https://www.letelegramme.fr/morbihan/le-faouet-56320/au-faouet-lintersyndicale-du-ghbs-mobilisee-pour-un-veritable-dialogue-social-6506505.php

Du mardi 16 janvier au jeudi 18 janvier, l’Intersyndicale appelle à une mobilisation des personnels au sein des établissements du Groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS), en réaction aux mesures adoptées par Jean-Christophe Phelep, le nouveau directeur du GHBS. Cette semaine n’a pas été choisie au hasard car c’est celle de la certification durant laquelle l’ensemble des services sont évalués, afin de mesurer la qualité des soins.


Au même titre que les sites du Scorff à Lorient, de Kerdurand à Riantec, de Kerlivio à Hennebont et de La Villeneuve à Quimperlé, la mobilisation a concerné l’hôpital du Faouët, mardi 16 janvier.

« Des conditions déplorables »


On manque de personnel et nous travaillons dans des conditions déplorables, se désole un soignant, qui a choisi ce métier pour ses valeurs humaines.

Quand on est deux au lieu de quatre pour un même volume de travail, on a l’impression de "bâcler" l’aspect humain.On rentre chez nous, accablés physiquement et moralement, sans la satisfaction d’avoir fait du bon travail.Nous réclamons l’ouverture de réelles négociations.

La direction souhaite une occupation totale des lits mais ne recrute pas le personnel spécialisé, pour les personnes atteintes d’Alzheimer, par exemple, qui nécessitent une prise en charge particulière, reprend une soignante.

Tous les agents ont eu le même discours: le manque de personnel préjudiciable à la qualité des soins et à l’accueil des patients et des résidents.

On rentre chez nous, accablés physiquement et moralement, sans la satisfaction d’avoir fait du bon travail.

 À cette anxiété s’ajoute celle d’assurer les absences entraînant l’auto-remplacement avec des appels intrusifs pendant nos repos.
Si syndicats et agents du Faouët réclament de véritables moyens humains, leur inquiétude se porte aussi sur le manque de médecins, ainsi

que sur les travaux de réhabilitation du bâtiment de l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), qui ont cessé faute de budget.Nous réclamons l’ouverture de réelles négociations et un véritable dialogue social.