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La semaine de 4 jours, on en parle !
- il ne s'agit pas de travailler moins mais de travailler mieux. Avoir un jour de repos dans la semaine permet à la plupart des salariés de trouver un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Cette journée de congé supplémentaire peut être l'occasion de se rendre à un rendez-vous, passer plus de temps en famille ou encore de s'adonner à un loisir.


 -A l'heure où de nombreuses entreprises connaissent des difficultés de recrutement, la semaine de 4 jours peut être un argument de taille pour attirer de nouveaux talents.


- la semaine de 4 jours contribue à réduire les émissions de CO2 et l'empreinte carbone des salariés qui n'utiliseront pas leur véhicule pour se rendre sur leur lieu de travail ce jour-là, elle peut donc permettre d'avoir un impact positif en matière d'écologie à condition qu'elle soit mise en place à grande échelle.


-Plusieurs études révèlent que les salariés travaillant en semaine de 4 jours sont davantage motivés et s'impliquent plus dans leur travail.


-travailler moins, a un effet positif sur la santé des salariés et contribue à leur bien-être. Les salariés sont moins fatigués, moins malades et bien mieux préservés contre les maladies liées au stress et au surmenage (le taux d'absentéisme est moins élevé).

 Exemple :
8h45 de travail +le temps de repas (24 minutes) soit 9h09 par jours
4 jours par semaines
Dans le monde certain pays s’y mettent :  
L’Islande, Royaume-Uni, Belgique et en France (environ 10000 salariés)

 

Les 12 h l’INRS en parle !
Les effets secondaires les plus documentés de ces postes longs comparés aux postes de 8 heures sont :
 
-la prise de poids
-augmentation des erreurs,
-augmentation des accidents du travail et du trajet,  
-augmentation des conduites addictives  
-augmentation des troubles musculosquelettiques
-augmentation des pathologies du dos
 
De plus, les salariés exposés à ces horaires atypiques doivent réaliser un arbitrage entre leur santé et leur disponibilité familiale, et ceci fréquemment au détriment de leur santé.  
Cette organisation en postes longs ne devrait être adoptée que dans les cas d'absolue nécessité et en tenant compte de préconisations qui en limitent les effets négatifs. (Service de réa, hémodialyse…)
inrs, travail en 12H
 
Pour autant, si les 12 heures s’avèrent une « absolue nécessité », il s’agit dès lors au moins de respecter ces préconisations pour en limiter les effets négatifs : 
-contre-indiquer ces postes longs sur des emplois à contraintes physiques ou mentales élevées
-respecter strictement les jours de repos  
-proscrire tout remplacement faisant appel aux personnels justement en repos
-intégrer tous les temps de transmission dans le temps de travail
-instaurer de vraies pauses en cours de poste
-veiller à l’hypovigilance par le travail en binôme
-tenir compte des temps de trajet dans le choix de l’horaire de prise de poste
-réflexion anticipée sur les possibilités de reclassement des personnels inaptes aux 12 heures
-l’évaluation de la fatigue comme risque professionnel
-mise en œuvre de mesures collectives et individuelles de prévention des facteurs de pénibilité
 
Les 12 H, une fausse « bonne idée » qui a des répercussions délétères sur la santé. Chaque agent a des envies et des besoins qui lui sont propre et surtout qui peuvent évoluer. Les équipes sont hétérogène et une tel organisation ne peut être imposée à tous. De plus, n’oublions pas que dans « un monde idéal », le rythme, les plannings, les repos seraient respectés mais à l’hôpital avec le manque d’effectifs, l’absentéisme, la perte d’attractivités l’utopie n’a pas sa place. 12h, rappel, changement de planning, heure sup… Quid des agents de nuits qui ont déjà des risques plus élevés. inrs, risques travail de nuit